Dans son huitième rapport, (2007-08 et 2009-10), le recul de près de 10 années de programme permet une analyse à long terme de la fidélité à une filière de dépistage et la prise en compte de l’écart réel qui sépare deux examens mammographiques. Certains critères de qualité comme le pourcentage d’examens complémentaires, le pourcentage de biopsies et de tumorectomies et les délais associés sont également développés. L’ATLAS de l’AIM, publie les pourcentages de femmes ayant bénéficié d’au moins un mammotest et/ou une mammographie diagnostique (équivalent des couvertures totales dans le rapport) : pour 2011-12, il s’élève à 68% en Région Flamande, 53% en Région de Bruxelles-Capitale et 56% en Région Wallonne.

En 2011, les trois Communautés en charge du programme, la Fondation contre le Cancer et l’AIM ont étudié en collaboration les caractéristiques des femmes qui ne se font pas examiner.

De là, ils ont développé un « outil cartographique » permettant d’élaborer et d’évaluer les actions de promotion du dépistage du cancer du sein au niveau local, de la province au secteur statistique. Les indicateurs de cet outil sont actuellement mis à jour et disponibles sur le site de l’ATLAS, dans la rubrique « Monitoring à long terme des campagnes de dépistage ». Le pourcentage de femmes non examinées par mammographie au cours de la période 2007-2012, est de 20% en Région Flamande et de 26% en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne.

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Valérie Fabri - valerie.fabri@mutsoc.be